« Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n’est qu’un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c’est l’union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière ; et on se dit : "J’ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j’ai aimé. C’est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui. "»
Cet extrait de la pièce de théâtre On ne badine pas avec l’amour montre à quel point Alfred de Musset, doté d’une sensibilité romantique exacerbée, est un être pétri de contradictions, luttant constamment entre le désir de pureté et la fascination pour la débauche. En 1833, il rencontre la romancière George Sand avec qui il entame une liaison tumultueuse. Ce couple, formé par deux êtres de génie habitués à analyser leurs sentiments et leurs sensations avec l’arrière-pensée de les traduire en prose ou en vers, deviendra emblématique des passions romantiques. Les nombreuses lettres qu’ils échangent sont le témoignage des emportements furieux, des joies et des misères d’un amour impossible.
Au cours de leur séjour à Venise, Musset est atteint d’une fièvre cérébrale grave dont seuls le dévouement de George Sand et les soins d’un jeune médecin, Pagello, le sauvent. Mais George s’éprend de Pagello et dès lors, des crises affreuses bouleversent le couple jusqu’à la rupture définitive le 7 mars 1835. Musset sort profondément transformé de cette rude épreuve et de 1835 à 1837, il écrit Les Nuits (Mai, Décembre, Août et Octobre) et la Lettre à M. de Lamartine, certainement quelques unes des plus belles pages du romantisme...
Ci-dessous, un extrait du film Les Enfants du Siècle, adaptation cinématographique de la liaison entre Alfred de Musset et George Sand réalisée par Diane Kurys en 1999.
Cet extrait de la pièce de théâtre On ne badine pas avec l’amour montre à quel point Alfred de Musset, doté d’une sensibilité romantique exacerbée, est un être pétri de contradictions, luttant constamment entre le désir de pureté et la fascination pour la débauche. En 1833, il rencontre la romancière George Sand avec qui il entame une liaison tumultueuse. Ce couple, formé par deux êtres de génie habitués à analyser leurs sentiments et leurs sensations avec l’arrière-pensée de les traduire en prose ou en vers, deviendra emblématique des passions romantiques. Les nombreuses lettres qu’ils échangent sont le témoignage des emportements furieux, des joies et des misères d’un amour impossible.
Au cours de leur séjour à Venise, Musset est atteint d’une fièvre cérébrale grave dont seuls le dévouement de George Sand et les soins d’un jeune médecin, Pagello, le sauvent. Mais George s’éprend de Pagello et dès lors, des crises affreuses bouleversent le couple jusqu’à la rupture définitive le 7 mars 1835. Musset sort profondément transformé de cette rude épreuve et de 1835 à 1837, il écrit Les Nuits (Mai, Décembre, Août et Octobre) et la Lettre à M. de Lamartine, certainement quelques unes des plus belles pages du romantisme...
Ci-dessous, un extrait du film Les Enfants du Siècle, adaptation cinématographique de la liaison entre Alfred de Musset et George Sand réalisée par Diane Kurys en 1999.
Et ici, un superbe site dédié à Georges Sand :